33e dimanche ordinaire

33e dimanche ordinaire

Bien-aimés du Seigneur,

Aujourd’hui, en ce 33è dimanche du Temps ordinaire B, l’Église, par les textes sacrés, veut nous préparer à la rencontre avec le Seigneur, le jour où il reviendra. Les descriptions apocalyptiques dans ces textes ne doivent pas nous effrayer.

Dans la première lecture, tirée du livre de Daniel, il est dit que ce jour de rencontre sera un « temps de détresse comme il n’y en a jamais eu ». Mais ce qui doit nous intéresser dans cette image n’est pas la crainte, mais la promesse du salut pour le peuple de Dieu : ceux qui auront mis leur espérance en Lui resplendiront, car Dieu est fidèle à son dessein de salut. Cette lecture affirme notre foi en la résurrection des morts, mais l’essentiel est ailleurs : aspirer au Ciel, à la vie éternelle, à vivre dans la communion des justes, des sages, et des saints.

Ainsi, notre tâche est de travailler activement à notre salut. Beaucoup vivent aujourd’hui comme si la vie s’arrêtait à la mort, cherchant satisfaction terrestre par des moyens éphémères, parfois même en se perdant dans des pratiques occultes. Que cela ne soit pas notre cas. Vivons comme des personnes remplies d’espérance, ancrées dans l’attente du salut de Dieu, sans pactiser avec ce qui détourne de Lui. Même dans les difficultés, n’abandonnons pas : après chaque tribulation, la victoire en Christ est assurée. Plaçons notre bonheur en Dieu et ne nous laissons pas détourner par la recherche d’un bien-être éphémère.

Dans le psaume responsorial, le roi David, même au sommet de sa gloire, exprimait son désir de vie éternelle : « Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. » Dans son angoisse existentielle, il affirme sa foi en la résurrection : « Tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. » Pour prier ainsi, il faut une grande relation de confiance et d’amour avec Dieu, une confiance dans Ses promesses. Il nous est possible de vivre cela si nous mettons notre foi en Dieu, qui est fidèle.

La deuxième lecture, tirée de l’épître aux Hébreux, nous montre Jésus offrant « un unique sacrifice » pour nos péchés. Son sacrifice est accompli, et il s’assoit « à la droite de Dieu ». Par ce sacrifice, il a achevé sa mission, offrant la promesse de la résurrection à tous ceux qui croient en lui. Nous pouvons avoir la certitude qu’en ressuscitant, nous partagerons la gloire de Jésus. C’est le salut qui est à notre portée, et il ne demande que notre accueil et notre désir. Vouloir être saint, c’est suivre le Christ et entrer dans le mystère de sa vie, qui est à la fois joyeuse, lumineuse, douloureuse, et glorieuse.

Dans l’Évangile de Marc, Jésus décrit son retour dans la gloire par un langage apocalyptique. « Après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira, et la lune perdra son éclat. » Ce bouleversement ne doit pas nous terroriser. Cette image n’est pas là pour nous effrayer, mais pour nous rappeler la certitude de la victoire de Dieu. La fin des temps a d’ailleurs déjà commencé avec l’entrée de Jésus dans l’histoire humaine. Tout a été fait, mais tout n’est pas encore accueilli.

Ce qui est important, c’est que les promesses de Dieu s’accomplissent. Jésus, par son sacrifice, nous a acquis le salut et viendra rassembler les élus. Nous sommes donc appelés à nous préparer à cette rencontre, à veiller et prier pour que notre cœur soit plongé dans l’amour et la fidélité de Dieu. Gardons vivante notre relation avec le Père, à travers le Fils et dans l’Esprit, en professant la foi dans les enseignements du Christ. Il est fidèle et nous conduira au bonheur parfait.

Que cette Eucharistie nous donne de croire en la réalisation des promesses de Dieu et d’accueillir son amour éternel.

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